Le mot de la fondatrice : Murielle Vincent

Mon retour d'expérience du monde de l'entreprise au pilotage de désencombrements m'a fait découvrir l'univers du syndrome de Diogène.

Au fil des rencontres, j'ai acquis la conviction que le syndrome, si fascinant, reste encore trop méconnu. Ses souffrances et conséquences sont inacceptables pour notre société.

Entre le déni des personnes concernées et l'incertitude, parfois, de professionnels confrontés à une situation insoluble, il existe un vaste champ communicationnel en devenir. Et d'ores et déjà des solutions à proposer...

Elles passent par la confiance réciproque.

Comprendre le syndrome de Diogène

Blessure narcissique, dévalorisation, traumatisme, expliqueraient repli et misanthropie. Impliquant une surprotection corporelle "virtuelle" via des amoncèlements d'objets hétéroclites "tampons" sécurisants entre soi et l'extérieur hostile.
Le syndrome trouve également des ramifications dans de réels désordres psychiques et / ou physiologiques.

Une certitude : des diogènes sortent du "tonneau accumulatif."

Ouvrir la porte (matérielle et symbolique)

Nombre d'acteurs sociaux et de professionnels du secteur médical ainsi que des bailleurs se trouvent confrontés au refus des diogènes d'ouvrir la porte de leur domicile. Déni, défiance, dissimulation ; autant de facteurs bloquants aux conséquences impactantes.

Notre volonté : initier un retour à la "vie normale".

Former et transmettre

Brusquer un diogène s'avère contre-productif. De nombreux "nettoyeurs de l'extrême" se voient refuser des chantiers de désencombrement.

Savoir-être, devis juste, relationnel adapté, prévalent face à un logis sursaturé d'encombrants dont leur propriétaire craint de se séparer par anxiété profonde.

Une nécessité : donner des codes et leviers pérennes.

Ce que le cocon imagine : "peur du changement".

Se rèvèle : "papillon".

Libre comme l'air. Beau comme l'arc en ciel.